Selfies, J. Adler-Olsen
Selfies, de Jussi Adler-Olsen (DK), Editions Albin Michel, 2017
Synopsis :
Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d’une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu’elles sont la cible d’une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une. L’inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s’il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus que jamais indispensable, sombre dans la folie, assaillie par les fantômes de son passé…
Avis
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Où Jussi Adler-Olsen va-t-il s’arrêter ? S’il a tendance à se calmer niveau machiavélisme avec les années, toujours est-il qu’il sait pondre des trames dont on ne saurait se lasser.
Son duo mythique est à son apogée ; vous comprendrez pourquoi je ne cite pas son « trio »… Cet Assad me passionne, Mork moins, et leur relation est digne d’une série TV tant l’humour frappe fort parfois.
Dans un Danemark décrit de manière cynique, et qui peut rappeler nos pays occidentaux, Adler-Olsen nous emmène sur les traces des clichés d’aujourd’hui, ces adolescent(e)s perdu(e) et noyé(e)s dans une société dont la décadence est criante.
Le fil rouge de son roman est somme toute assez simple ; quelqu’un tue des cibles, les unes après les autres. C’est froid, glacial, et personne ne va les regretter ! Ce qui peut interroger, c’est l’éthique utilisée par l’auteur…
Bref, c’est un Jussi Adler-Olsen, donc il n’y a pas à tergiverser quant à savoir s’il faut ou non se le procurer. Et comme dirait Assad : « Quand tu vois un oasis dans le désert, va vite y boire, sinon ton chameau le fera » !
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