Le signal, M. Chattam
Le signal, de Maxime Chattam (FR), Albin Michel, 2018
Synopsis :
La famille Spencer emménage dans la petite ville perdue de Mahingan Falls. Pourtant les nouveaux venus n’y trouvent pas la tranquillité espérée : suicides mystérieux, disparitions de jeunes filles et autres accidents peu naturels s’enchaînent, semant l’angoisse chez les enfants Spencer.
Ethan Cobb se doit d’enquêter.
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Lorsque j’ai reposé ce beau pavé de 740 pages, c’est une page de ma vie qui s’est tournée. J’entends par là que Maxime Chattam a su m’emmener à l’intérieur du roman pour me faire participer à l’histoire. Voilà donc quelques heures de ma vie dépensées à bon escient.
Vais-je être dithyrambique avec ce nouvel opus alors que les derniers romans de Chattam m’avait fortement déçu ?
J’ai sans cesse vu à la télévision ces jours qu’on le surnommait “Le Stephen King français”. Non, mais arrêtez donc cette comparaison ! Chattam est au-dessus de lui, l’élève a dépassé le maître et on parlera bientôt du “Maxime Chattam américain”.
Comment décrire rapidement Le Signal ? Fantastique ! Fantastique dans son genre – l’auteur ne m’avait plus soufflé de cette manière depuis Le 5ème règne – et fantastique par ses nombreuses qualités qui en font un coup de coeur !
Déjà du côté des personnages, on trouve un bon nombre d’individus et Chattam a réussi à les dépeindre de manière à ce qu’on les ait en face de nous. Il y en a pour tous les goûts, tous les genres et le texte n’en est que plus enrichi.
Les descriptions des lieux sont si complexes et nombreux que l’auteur a décidé… de fournir une carte de Mahingan Falls ! C’est diablement simple, diablement efficace et honnêtement, j’ai adoré retourné à maintes reprises au début du roman afin de naviguer dans le plan avec les personnages.
Qu’en est-il de l’histoire ? On garantissait la chair de poule, des nuits blanches d’angoisse ! Alors peut-être que pour un non-initié ce sera le cas. Mais le chattamiste aguerri que je suis a dormi paisiblement, même en lisant avec du Métal dans les oreilles. Sur le fil rouge, je peux garantir une chose : Chattam a osé là où bien d’autres ne voyaient devant eux que les termes “happy end”. Même en tenant compte du nombre de pages (740), on ne les voit pas défiler, on ne s’ennuie jamais et les fins qui tuent au bout des chapitres invitent à ne jamais s’arrêter.
Pour le côté émotionnel, on n’est pas en reste ! On passe aisément par un large panel.
“Le Signal” reste un roman maitrisé à la perfection par Chattam. Un joli bébé qui devrait trouver un immense succès de par sa qualité ainsi que la campagne médiatique sortie vers Halloween ! Coup de coeur garanti et applaudissements mérités !
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