PS : Oublie-moi !
PS : Oublie-moi !, de Emma Green (USA), Editions Addictives, 2019
Synopsis :
Léonore est belle comme le jour, mais elle vit dans l’ombre pour cacher son plus gros complexe et son plus douloureux secret. Pourtant, quand une agence de mannequins extra-ordinaires s’intéresse à elle, elle y voit une chance de se reconstruire. Mais ses espoirs se brisent lorsqu’elle découvre l’identité de son nouveau boss : Wolf Larsson, le garçon qu’elle aimait et qui a bien failli la détruire.
Il fut son premier amour, son bourreau, son pire cauchemar…
Huit ans après le drame, elle est devenue une lionne prête à tout pour survivre. Lui a gardé ses mots féroces et ses yeux de loup.
Elle va devoir lui pardonner. Il va devoir se racheter. Pour raviver la flamme qui brûle encore entre eux, malgré tout.
Avis : 2.8/5
Personnages : 3/5
Décors : 4/5
Trame : 2/5
Emotion : 3/5
Globale : 2/5
Histoire de faire une pause méritée dans mon périple des polars nordiques, je comptais retourner vers du plus léger avec une romance d’une auteure qui m’avait bien plu : Emma Green. J’ai pioché au hasard dans sa bibliographie. Le hasard fait-il réellement bien les choses ? Pas si sûr…
Pour ne pas changer les bonnes habitudes, il faut être deux pour avoir un couple. Ici, nous avons Léonore, 23 ans, un caractère faisant fuir les mouches les plus téméraires et Wolf, un type ayant une froideur faisant frémir un iceberg. C’est deux là, en toute honnêteté, ne m’ont pas accroché. Pas plus que Lise, Dr Chaudière et meilleure amie de Léonore. Pas plus que les autres mannequins de l’agence Strange and Strong. Le co-fondateur de l’agence, Matthias, m’a plus intéressé, c’est dire étant donné son rôle secondaire. Trop de clichés à mon goût, trop de divagations dans leur personnalité.
En guise de décor, Paris est mis en avant sans en faire des tonnes. On voyage très peu dans PS : Oublie-moi ! et, si tel est le cas, c’est surtout pour les séances de shooting. Les descriptions demeurent sobres et peu envahissantes.
Le fil conducteur est basique. Terriblement basique. OK, on sait bien comment ça va finir pour Léonore et Wolf. Mais c’est d’une longueur sans fin, d’une lenteur enivrante. On aurait pu couper la moitié du roman sans déranger quoi que ce soit. Les autres intrigues se voient débusquer trop rapidement. L’écriture est molle, redondante, les dialogues entre Léo et Wolf d’une pauvreté affligeante.
Emma Green a délaissé son humour que j’aimais tant pour n’y laisser que des miettes. Malgré le monde de Bisounours du roman, elle a pu y glisser des scènes très très hot, sans réelles surprises quant aux prétentions idéalisées.
Jusqu’ici, j’avais adoré les romans de cette auteure. Il y a bel et bien une fin à tout ! Toujours est-il que je garde un oeil sur Emma Green, parce qu’elle en vaut vraiment la peine !