Et tu entendras le bruit de l’eau, S. Jomain
Et tu entendras le bruit de l’eau, de Sophie Jomain (FR), Harlequin, 2019
Synopsis :
Elle est partie pour fuir celle qu’elle était devenue. Là-bas, elle va trouver celle qu’elle est vraiment. Marion Verrier est Fendie Miller. Ou plutôt Fendie Miller est Marion Verrier… Elle ne sait plus trop. Est-elle vraiment devenue cette journaliste assoiffée de scoops que plus rien n’émerveille ? Poussée à bout, Marion craque et décide de s’échapper en baie de Somme. Un bungalow cosy perdu dans la nature pour se retrouver et réfléchir à ce qu’elle va faire de sa vie, voilà tout ce à quoi elle aspire. Mais, au « Bruit de l’eau », Marion découvre qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le pensait ; quelqu’un d’autre a choisi l’écolodge pour s’isoler du monde. Un homme, mystérieux et solitaire, que le destin n’aura de cesse de remettre sur sa route.
Avis : 4/5
Personnages : 3/5
Décors : 5/5
Trame : 4/5
Emotion : 4/5
Globale : 4/5
Avec une note moyenne de 4.27/5 sur Babelio, je me devais de lire un roman de cette auteure. Sans chercher plus loin, j’ai donc attaqué son dernier ouvrage.
Marion est touchante dès le départ, on la sent sur le fil du rasoir, pouvant vraiment craqué à tout moment. Se plonger dans son domaine de journalisme n’a vraiment rien d’envieux… Je pensais que j’allais davantage l’apprécier lors de sa retraite, la découvrir avec plus de sensibilité, de détails… Sa rencontre avec Ben pouvait tout changer. Mais Ben, alors ce personnage, soufflant le chaud et le froid, il agace en permanence ! Le roman tourne autour de ces 2 amoureux solitaires et les personnages secondaires n’ont pas grand impact. Carole, un petit peu, Maxence également. Pas de quoi fouetter un chat.
Sophie Jomain a par contre pris soin des décors de ses vacances et là, ça donne envie. La nature a été étudiée avec une grande perspicacité et bien que la météo soit assez maussade, on s’y plonge avec une grande facilité.
Le fil rouge est banal : Marion n’aime pas son job, elle prend des vacances, rencontre un homme, ça tourne au vinaigre, retour au job, changement de vie, etc. S’il y a un ou deux retournements de situation, on s’attend à la tournure des événements. Bien trop.
Et cela donne un cruel manque d’émotions, pas de grands frissons.
Et tu entendras le bruit de l’eau est un roman assez facile à lire, sans nous rendre addicte. Sympa, sans plus.

La forêt des ombres, F. Thilliez
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