Au rythme de ton souffle, N. Sparks
Au rythme de ton souffle, de Nicholas Sparks (USA), Michel Lafon, 2018
Synopsis :
Hope Anderson, 36 ans, vit en couple depuis six ans avec Josh, un chirurgien qui rechigne à s’engager. Au moment où elle apprend que son père adoré est gravement malade, elle décide d’aller se ressourcer dans le cottage familial de Sunset Beach en Caroline du Nord.
Tru Walls, jeune quadragénaire divorcé, est guide de safari au Zimbabwe. Le jour où il reçoit une lettre d’un homme prétendant être son père biologique, il décide de rejoindre la Caroline du Nord afin de percer le mystère de sa naissance.
Quand ces deux êtres se rencontrent sur la plage, leur attirance est immédiate, inexplicable. Mais comment concilier deux parcours de vie si éloignés, comment choisir un continent aux dépens de l’autre, Hope et True pourront-ils bouleverser leur quotidien pour vivre pleinement leur amour ?
Avis : 2.6/5
Personnages : 2/5
Décors : 4/5
Trame : 3/5
Emotion : 2/5
Globale : 2/5
Il y avait de quoi fournir une belle romance avec ce 4eme de couverture. Ajoutez à cela l’auteur qu’on ne présente plus et tous les ingrédients sont réunis pour cartonner. L’attente était ainsi estimée ; le résultat n’a été que très moyennement au rendez-vous.
Les personnages demeurent plats, insipides, sans reflet de leur âme. Leurs discussions paraissent sans intérêt, creuses, vides d’essence réellement endiablée. Que de frustration!
Sparks trace toujours son contexte dans les lieux qu’il connaît. Si ce n’était pas le cas du Zimbabwe, qu’à cela ne tienne il s’y est rendu. On se sent donc emmené entre ce pays africain et la Caroline du Nord avec plaisir, peut-être même avec envie. Ce point-ci m’a fortement plu.
A contrario, j’ai trouvé la trame bâclée, trop facile, trop prévisible ; trop tout. De plus, scindé le roman en deux parties aussi distinctes n’a pas été son idée la plus brillante !
C’est lent, trop lent…et plat ! Pas de rebondissement phénoménal, pas de phrase magique qu’on pourrait distiller à sa bien-aimée, rien de fantastique.
Attention à Sparks, capable de bien mieux, de ne pas se transformer en Brown du thriller ésotérique ; à savoir changer sa recette sous peine de perdre bien des lecteurs. Au rythme de ton souffle ne restera pas dans ses meilleures pages.