Indécence manifeste, D. Lagercrantz
Indécence manifeste, de David Lagercrantz (SW), Editions Actes sud, 2016
Synopsis :
1954. Le corps sans vie d’Alan Turing est découvert à son domicile de Wilmslow. À côté de lui, sur la table de chevet, une pomme croquée imbibée de cyanure. On conclut rapidement au suicide, mais à mesure que l’inspecteur Leonard Corell, en charge de l’enquête, s’intéresse de plus près au passé du mathématicien, il commence à se douter que la vérité est bien plus complexe?
Avis : 2.4/5
Personnages : 2/5
Décors : 3/5
Trame : 2/5
Emotion : 1/5
Globale : 4/5
Le nom de l’auteur, David Lagercrantz, a fait tremblé l’univers du polar avec une suite réussie pour la saga Millenium, un exercice pourtant périlleux. Avant de s’attaquer à ce monstre, il avait déjà tenté sa chance avec Indécence manifeste. Heureusement pour lui, ses livres sont sortis dans le mauvais ordre en Français… sinon j’aurais crains un massacre pour feu Stieg Larsson.
Que veut dire ce titre ? Indécence manifeste ? Des termes signifiants simplement délit d’homosexualité à l’époque. On suit une enquête sur un suicide, mais pas n’importe lequel : celui de Sir Alan Turing ! L’essentiel est (presque) là…
Car les personnages ne débordent pas de charisme, et pourtant, ils sont fort nombreux, jusqu’à Churchill lui-même. Par chance, Turing parfaitement son rôle !
Si les décors semblent fidèles à l’époque, le peu de positif s’arrête ici.
Car le fil rouge de l’histoire est absent ; ou insignifiant. L’inspecteur Corell tente d’en découvrir plus sur le passé de Turing, voilà tout. Il y a un marasme de théories mathématiques, philosophiques ou physiques. Une émotion ressort : l’ennui ! Les pages s’accumulent, et l’on avance pas d’un iota !!! Rageant, car l’écriture, elle, tient la route.
En clair, un roman à éviter, ou à lire si l’on souffre d’insomnies : dodo garanti !