Germania, H. Gilbers
Germania, de Harald Gilbers (DE), Editions 10-18, 2016
Synopsis :
Berlin, été 1944. De jeunes femmes sont retrouvées mortes, nues et mutilées, devant des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale. Contre toute attente, le SS-Hauptsturmführer Vogler fait appel à Richard Oppenheimer, l’ancien enquêteur star. Pourtant Oppenheimer est juif et donc officiellement interdit d’exercer… Tiraillé entre son quotidien misérable dans une ” maison juive ” et le confort que lui offre son nouveau statut, Oppenheimer est de plus en plus inquiet. Tous les indices pointent vers un assassin appartenant à l’élite nazie, si Oppenheimer échoue, son destin est scellé. Mais n’est-il pas encore plus dangereux de démasquer le coupable ? Pendant les derniers jours du Reich, les tensions sont à leur comble…
Lauréat du prestigieux prix littéraire Glauser du meilleur premier roman policier en Allemagne.
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
N’étant un fervent amoureux des romans historiques, surtout avec ce contexte-ci, j’avoue avoir été très attiré par le synopsis. J’en ressors avec 0 déception et un énorme coup de coeur.
Si les personnages sont nombreux, chacun a son propre rôle, on l’aime ou on ne l’aime pas. Il faut cependant gardé le contexte de la 2ème Guerre Mondiale. Oppenheimer réalise une excellente prestation alors que son statut vaut autant qu’un rat d’égoût.
Les décors et les actions s’y rapportant ont une précision infaillible ; et pour cause, l’auteur a eu la brillante idée de se plonger dans les livres d’histoire ainsi que dans plusieurs journaux intimes de Berlinois. Crédibilité maximale.
Les codes du thriller sont respectés, avec un plus émotionnel de part l’aspect antagoniste des individus.
Un roman à mettre entre toutes les mains, sans hésiter !!!