Nous deux à l’infini, F. Hana
Nous deux à l’infini, de Fleur Hana (FR), Harlequin, 2018
Synopsis :
Elle est incapable d’aimer un autre homme que lui.
Il est incapable d’aimer tout court.
Lola aime Dante. C’est une vérité universelle depuis qu’elle a croisé son regard, treize ans plus tôt, alors qu’ils étaient encore adolescents et que Dante sortait avec sa grande sœur. Aujourd’hui, elle décide de tenter le tout pour le tout : elle va le séduire, quitte à se faire passer pour une femme qu’elle n’est pas vraiment, une femme que Dante laissera entrer dans ses nuits.
Dante n’aime que lui. C’est une vérité indiscutable depuis la trahison qui a fait voler sa vie rêvée en éclats. L’homme qu’il était a disparu ; désormais, il enchaîne les coups d’un soir et est devenu ce que la vie a fait de lui : un sale type. Mais, lorsque Lola déboule au milieu de la nuit, il lui ouvre, même s’ils ne se sont pas parlé depuis huit ans. Cette fille est toujours la gamine insupportable, capricieuse et envahissante de ses souvenirs, mais elle a ce truc indéfinissable qui le touche. Alors, quand elle lui demande de l’héberger, il accepte.
Avis : 1.8/5
Personnages : 2/5
Décors : 1/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 2/5
Aujourd’hui, je suis satisfait d’avoir lu trois romans de Fleur Hana dans un ordre aléatoire ! J’avais adoré On comptera les étoiles, moyennement apprécié Et tu embrasseras mes larmes, et franchement pas aimé Nous deux à l’infini.
Peu de personnages intéressants, beaucoup trop de clichés ! Un gogo dancer goujat qui, je l’espère, n’existe pas et qui s’envoie tout ce qui bouge avec une facilité déconcertante, Lola la féministe qui se cherche et s’embourbe dans ses plans foireux, etc. C’est vite vu, aucun protagoniste est haut en couleurs.
On va vite traverser l’aspect descriptif des décors : le néant !
Même le fil rouge est téléphoné, d’une lenteur affligeante, on dirait plus un théâtre avec uniquement des dialogues qu’un réel schéma constructif. On aurait pu enlever 100 pages sans perdre grand chose. Dommage.
Un poil d’émotions, un tout petit poil. Pas plus.
De manière générale, je ne conseillerais vraiment pas ce roman-là bien que j’apprécie l’auteure. Il me semble relire sans cesse la même histoire banale, sans relief. La qualité allant decrescendo, ça devient décourageant. J’espère pour Fleur Hana saura poursuivre avec des textes d’une qualité égale ou meilleure à On comptera les étoiles.

L'ombre de la baleine, C. Grebe
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