La dernière chanson, N. Sparks

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La dernière chanson, de Nicholas Sparks (USA), Michel Lafon, 2010

Synopsis :
À l’âge de 17 ans, la vie de Veronica Miller, alias « Ronnie » est bouleversée par le divorce de ses parents et le départ soudain de son père qui abandonne New York pour la Caroline du Nord. Elle lui en veut vraiment et refuse de le voir depuis la rupture… Jusqu’au jour où, trois ans plus tard, sa mère décide de l’envoyer passer un été avec lui, espérant une réconciliation.

Le père de Ronnie, ancien pianiste et professeur, mène une vie paisible en bord de mer où il se consacre à la confection d’une oeuvre d’art. Dès son arrivée, Ronnie se rebelle et menace de partir. Mais bientôt, elle fait la connaissance de Will, un jeune homme du village, qui va faire chavirer son coeur. Baissant sa garde, va-t-elle enfin réussir à s’ouvrir au bonheur?

Des retrouvailles inattendues.

Si l’amour peut briser les coeurs, il peut aussi les cicatriser.

 

Avis : 4.8/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 4/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

Roman enfin à nouveau disponible après tant d’attente !!! Il ne fallait pas passer à côté ! A noter que j’avais vu le film auparavant, ce qui a peut-être jouer un rôle…

On retrouve Ronnie, l’ado terrible et rebelle, dotée d’un caractère qui donne envie de lui en coller une tant elle est impétueuse. Fort heureusement, il y a Jonah, son petit frère à l’humour magnifique ; son père, mystérieux, fort et débordant d’amour ; Will, un jeune homme qui apprend à aimer quelqu’un ; un trio de voyous emmené par Marcus, un type malsain ; Blaze, l’amie sans l’être ; des tortues de mer…

N’étant jamais allé en Caroline du Nord, je ne saurais dire si les décors sont exactes, mais est-ce bien important ? Au moins, on arrive facilement à se projeter autour du bungalow où l’essentiel de l’action se passe. Les passages avec les tortues m’ont bien plu, et apparemment, cela peut rapprocher des gens d’horizons très variés.

Ayant un coup d’avance sur le livre, je n’ai pas pu dissocier la trame des émotions. C’est ce que je trouve paradoxal avec Nicholas Sparks : après 50 pages, on peut deviner la trame entière (!) mais pourtant, le tout est si finement mené que par moments, vous êtes submergés d’émotions. Oui, cela va se passer ainsi, vous le savez, la lecture continue malgré tout et le flots de sentiments décrits vous atteignent presque avec surprise.

Tout comme le film éponyme, La dernière chanson reste un roman à la Sparks : du partage, le pardon, la culpabilité, la famille, la foi, les épreuves de la vie et beaucoup, beaucoup d’amour !!!