
Pandemia, F. Thilliez
Pandemia, de Franck Thilliez (FR), Fleuve noir, 2015
Synopsis :
” L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, étouffe ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans Nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. ”
Après Angor, une nouvelle aventure pour Franck Sharko et Lucie Henebelle. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Franck Thilliez vient de frapper un grand coup avec cette oeuvre magistrale, sans doute sa meilleure à ce jour. Si auparavant je le définissais comme un très grand auteur, force est de constater qu’il faut revoir ma copie et l’inscrire au tableau des Grand Maitres des thrillers.
Si certains des personnages nous sont déjà connus, leur évolution n’en reste pas moins intéressante. Sans dévoiler une partie de l’intrigue, je dirais que Sharko et Bellanger, tous deux des borderlines, ont su attirer toute ma sympathie ; surtout le second, car… Lucie m’a quand même manqué, présence diminuée en raison de l’intrigue principale. Les méchants ont eux aussi eu droit à un lifting précis de l’auteur qui nous de temps à autre quelques miettes à picorer avant un nouveau chapitre.
Les différents lieux et scènes aident un univers assez glauque parfois. Leurs descriptions sont parfaitement synthétiser, de quoi bien jongler entre elles, les dialogues et les pensées.
Ce qui m’a le plus plu dans Pandemia, c’est le fil rouge. La construction a juste été façonnée de manière à nous emporter à la page d’après, et ainsi de suite. Tard dans la nuit – tôt le matin – alors que je sentais le sommeil approché, je me levais pour prendre un verre, histoire de reprendre mes esprits et surtout, pour avoir l’occasion de lire encore un peu. La suite, toujours la suite. Et comme l’auteur adore terminer ses chapitres par des cliffhangers, le chapitre suivant suivre automatiquement.
Thilliez joue bien de nos émotions et n’hésite pas à malmener ses personnages, même les principaux. Les scènes sont parfois si déroutantes qu’on en ressent un dégoût profond.
Pandemia s’inscrit donc logiquement comme un véritable coup de coeur, un roman que je ne suis pas près d’oublier tant je l’ai dévoré !

Kill List, F. Forsyth

Black out, M. Elsberg
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