Make a wish, A. Brooks
Make a wish, de Arizona Brooks (FR), Cherry publishing, 2021
Synopsis :
Linnéa a 7 ans et un seul souhait pour Noël : avoir un papa ! La fillette n’a jamais connu le sien et estime qu’il est grand temps que sa maman, Freya, kinésithérapeute dans la ville de Tromso, lui en offre un.
Brewenn, quant à lui, s’apprête à passer une fin d’année mouvementée. Après un accident, il est réformé des forces royales aériennes norvégiennes et est obligé de rentrer au pays pour tout recommencer à zéro. Tout ce pour quoi il a toujours vécu lui a été enlevé, et il ne lui reste que les soins de son épaule cabossée pour s’occuper.
C’est ainsi que deux âmes abîmées vont se croiser dans les couloirs d’un cabinet, s’attirant autant que se fuyant. Mais c’est sans compter les ruses d’une fillette qui a plus d’un tour dans son sac, et qui est bien décidée à voir son vœu se réaliser, cette année…
Les coeurs peuvent-ils se réparer, eux aussi ?
Avis : 4.2/5
Personnages : 4/5
Décors : 5/5
Trame : 4/5
Emotion : 4/5
Globale : 4/5
Petite coupure dans le monde du thriller avec un roman de Noël signé Arizona Brooks ! Un petit aveu pour commencer : le roman m’a initialement attiré que parce que le prénom est celui de ma fille. Cela m’a donc arrêté, j’ai découvert le quatrième de couverture et cela a suffi à me décider !
Le synopsis ci-dessus en dit déjà pas mal et offrir un résumé plus pointu pourrait gâcher votre lecture. Je me vois donc dans l’obligation de faire l’impasse sur cet exercice.
Une énorme complicité
Ce qui m’a le plus marqué et plu dans Make a wish, ce n’est pas la relation sentimentale entre Brewenn et Freyja, mais plutôt la complicité singulière entre l’ancien soldat et la petite Linnéa, la fille de Freyja. Du haut de ses sept ans, on peut aisément déclarer qu’elle possède une sacrée répartie ! Son langage encore enfantin, son approximation linguistique, ses pensées innocentes et sa volonté farouche d’avoir un père pour Noël lancent idéalement cette romance. Entre elle et Brewenn, le nouveau voisin, une amitié et un profond respect mutuel s’installe dès les premières pages. Leurs échanges sont merveilleux et souvent drôles. Make a wish est rythmé par les apparitions de la jeune fille, par ses différents dialogues avec Brewenn, sa mère Freyja ou encore sa Granny. Brewenn, qui ne se voyait pas hérité d’un enfant, perçoit pourtant qu’avec Linnéa, tout est différent. La magie de cet enfant le rend encore meilleur, davantage patient, et il s’y attache immédiatement.
Douce romance de Noël
Arizona Brooks nous invite ici à parcourir une romance tout en nous poussant à la réflexion sur le deuil de l’être aimé. Ce dernier point m’a posé pas mal de problèmes de moralité, d’introspection et de sentiments antagonistes. Pourtant, il faut respecter l’auteure dans les choix de sa trame et se laisser porter par ses mots.
Gardons à l’esprit qu’une romance de Noël se veut réchauffante pour le coeur, à lire sous un plaid, devant un sapin décoré. Make a wish ne contient aucune méchanceté, c’est à la fois doux et simple, et ça fait du bien de ne pas se prendre la tête.
Malgré une grande qualité d’écriture d’Arizona Brooks, j’ai trouvé quelques termes redondants avec un champs lexical parfois peu exploité. Ceci dit, je reste convaincu que l’auteure a de beaux jours devant elle, car son style demeure très très intéressant. Merci à elle pour ce roman que je vous conseille vivement de découvrir !

Un jour de septembre, A. Gratz

Générations poing levé, C.C & K.N.
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