Le Libérateur, M. Chabadi

mchabadi liberateur

Le Libérateur, de Marianne Chabadi (FR), Editions L’Harmattan, 2019

Synopsis :

Oslo, la noble et froide terre du Nord près des forêts ancestrales. Dans la capitale, des hommes et des femmes disparaissent au fil des semaines, laissant leurs familles dans l’angoisse. Le Commandant Freddy Nordok et son efficace équipier Patrick Jensen se lancent à la recherche du psychopathe censé être derrière les kidnappings. L’enquête les mène dans le monde de la haute finance et de l’art moderne mais tout devient soudain surréaliste…

Avis : 1.8/5

Personnages : 2/5
Décors : 3/5
Trame : 1/5
Emotion : 1/5
Globale : 2/5

Livre pêché au hasard qui m’a attiré par sa couverture et son synopsis. Les Editions L’Harmattan l’ayant défini comme un thriller, il me devait donc d’aller à la rencontre de Marianne Chabadi.

Des individus insipides ! Première déconvenue. Nordok et Patoche demeurent sans relief, tout comme l’artiste AA ou le directeur du musée. Impossible donc de trouver un point d’attachement, une projection.

La seule force de ce roman, c’est bien les descriptions au niveau artistique, ou des voyages et autres rêveries. On peut se laisser balader sur les vagues d’autres horizons.

La trame dans Le Libérateur, hé bien, elle doit tenir sur une feuille de papier. Une feuille A6 ! Une lenteur pareille, une longueur pareille, tout ça pour constater qu’il s’agit plus d’un roman fantastique (niveau style, hein, pas qualité) que d’un thriller. L’enquête ? Quelle enquête ? Pure perte de temps…

Autant dire que j’ai vécu plus d’émotions en jouant avec mon chien et sa baballe qu’à la lecture de Le Libérateur. J’ai malheureusement peu goûté au style aussi plat que notre planète pour les gens au Xème siècle.

Trompé par son éditeur, j’ai peu apprécié sinon pas du tout ce roman. Trop de points faibles, de blabla inutiles… Un thriller, comme définition, ça ne s’invente pas ; ça se mérite !