Apocalypse, Anonymous

images reading apocalypse anonymous

Apocalypse, de Anonymous (FR), Pygmalion, 2018

Synopsis :

Professeur d’histoire des religions et de paléographie à Paris, Michel reçoit un message surprenant du père Alexis, vieil archiviste du monastère de Patmos. Accompagné de l’une de ses collègues, Sofia, Michel s’embarque pour la Grèce.

Le père Alexis prétend que l’Apocalypse de saint Jean que nous connaissons recèle un message secret. Grâce à ses recherches, le prêtre est parvenu à rétablir le texte dans son intégralité… pour y découvrir la date exacte de la fin du monde. Incapable de conserver pour lui seul cette inquiétante révélation, il souhaite la transmettre à son ami. Mais, avant d’avoir pu lui livrer ses dossiers, le père Alexis est sauvagement assassiné.  Michel et Sofia se mettent alors en quête de l’Apocalypse disparue… avant l’apocalypse.

Avis : 2.4/5

Personnages : 2/5
Décors : 4/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 2/5

Voilà deux ans, l’auteur m’émerveillait avec son premier roman Anonymous, Anon.J’osais espérer qu’il réitérerait avec le suivant, Apocalypse.

Mal m’en a pris d’y songer ! Quelle immense déception ! Sans doute le plus grand gâchis de cette année ! Je n’ai rien retrouvé de l’auteur, toutes ces lignes que j’avais dévorées. Hormis une théorie du complot, voilà que j’ai lu le néant.

Le roman tourne autour de quatre personnages principaux et des secondaires assez importants. Samarcande est professeur timide et peu aventurier, utile qu’à déchiffrer un message. Il est aidé par Sofia, une prof à qui l’on pourrait claquer des coups de boule rotatif après cinquante pages tant elle agace. Le Grand Maître et le chevalier sont assez insignifiants.

Des décors bien décrits ornent les chapitres. Tout au lond de leur périple, Michel et Sofia évitent tous les pièges tendus par le Grand Maître avec de la mésentente, des coups de chance tombés du ciel et franchement, toute crédibilité est perdue. D’ailleurs, on perd vite la trame, sans queue ni tête, avant d’arriver à un fin d’une tristesse infinie.

Le style ne m’a pas convenu, la structure non plus. Lecture à déconseiller !