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Danser au bord de l’abîme, G. Delacourt

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Danser au bord de l’abîme, de Grégoire Delacourt (FR), Le Livre de Poche, 2018

Synopsis :

Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d’un homme dans une brasserie.

Aussitôt, elle sait.

Après On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences.mort.

Avis : 2/5
Personnages : 2/5
Décors : 2/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 2/5

Est-ce vrai qu’il y en a pour tous les goûts ? Oui ! Ce roman a-t-il été à mon goût ? Vraiment pas du tout, et à aucun moment ! Certains vont-ils l’aimer ? J’ose espérer que oui !

Danser au bord de l’abîme aurait pu avoir un autre titre : Description de l’oenologie ou Métaphore à gogo pour femme lâche ou Opéra qui fait danser sans arrêt. Clairement, le 4ème de couverture m’avait attiré ; attraction de très courte durée.

Si je prends les personnages : ils parlent tous de la même façon, des envolées lyriques, des poètes en herbes. Aucun ne ressort vraiment du lot et c’est décevant.

En prenant les descriptions, l’exercice de style m’ a échappé. Des longueurs interminables, des métaphores à profusion, rien de bien intéressant.

La trame est somme toute assez basique et c’est sans surprise que l’histoire se déroule au compte-gouttes.

Des émotions ? De l’émotion ? Un peu : de la rage contre la narratrice qui abandonne sa famille pour un inconnu, du rire lorsqu’il arrive à ce dernier ce qui lui arrive, de l’ennui le reste du temps.

Je n’ai pas apprécié ce roman où parfois, une phrase se couche sur une page entière sans un « . » ; souvent, une phrase remplit une moitié de page et là on ne sait même plus le sujet. L’auteur masculin se mue en féminin, décrivant des scènes comme si le personnage principal vivait perpétuellement sous LSD.

A éviter donc !