Playground, L. Kepler
Playground, de Lars Kepler (SW), Actes Sud, 2017
Synopsis :
Forte d’une expérience de mort imminente, une mère tente désespérément de sauver son fils de cinq ans, mortellement blessé lors d’un accident de voiture. Elle sait ce qui l’attend de l’autre côté, et qu’il ne s’en sortira jamais tout seul. Une seule solution : accompagner son fils dans la mort. Mais dans la salle d’attente entre la vie et la mort, leurs destins vont se déterminer sur le terrain de jeu – véritable théâtre des horreurs. Bienvenue dans le far west de l’au-delà.
Avis : 2.6/5
Personnages : 3/5
Décors : 2/5
Trame : 2/5
Emotion : 3/5
Globale : 3/5
J’avais abandonné Lars Kepler après la lecture de L’hypnotiseur, un roman que j’avais peu apprécié, tout comme son passage en film. Heureusement, Playground n’est pas une suite mais bien un projet one-shoot. Cependant, dur dur de passer d’un Norek ou Chattam, en plus d’un Camilla Läckberg, à un Lars Kepler. La barre était haute pour m’amadouer, et comme je deviens de plus en plus pénible, il a fallu qu’on m’offre Playground pour que je puisse à nouveau goûter à ce duo d’auteurs qui se terrent sous le pseudo Lars Kepler. Lecture faite, bilan mitigé !
Si globalement, je pourrais le classer dans la catégorie pas mauvais, il ne restera pas gravé dans les annales. Les acteurs ne sont pas assez étudiés, voire même incohérents quand je vois la façon de parler d’un enfant. Aucun personnage ne va me manquer, car aucun m’a marqué. Très insipide, tout comme la trame qui reste la faiblesse de l’auteur. Aucune réelle surprise, pas de cliffhanger ni de fin qui tue ; un long, mais alors très long fleuve tranquille ! Entre un roman classique, un thriller et un fantastique, Playground a connu les mêmes problèmes que L’hypnotiseur. Sacré dommage devant le potentiel avec de pareils thèmes.
Un livre sympa, sans plus. Il y a mieux, il y a pire.
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