La sorcière, C. Läckberg
La sorcière, de Camilla Läckberg (SW), Actes Sud, 2017
Synopsis :
Nea, une fillette de 4 ans, a disparu de la ferme isolée où elle habitait avec ses parents. Elle est retrouvée morte dans la forêt, à l’endroit précis où la petite Stella, même âge, qui habitait la même ferme, a été retrouvée assassinée trente ans plus tôt.
Avec l’équipe du commissariat de Tanumshede, Patrik mène l’enquête, tandis qu’Erica prépare un livre sur l’affaire Stella. Sur la piste d’une très ancienne malédiction, les aventures passionnantes d’Erica et de Patrik continuent, pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Dixième opus des aventures d’Erica Falck, et Camilla Läckberg persévère dans son style, dans sa qualité et dans sa finalité à écrire des chefs-d’oeuvre. Inimitable, l’auteure signe là un de ses meilleurs romans.
Nos personnages principaux ont répondu présents sans décevoir là encore. Chacun a ses qualités et ses défauts, on les distingue aisément et facile d’y coller un visage. Aussi, certains ont leurs secrets, leurs faiblesses, tout ce qui ne les rend que plus charmants.
Les beaux paysages suédois des deux époques du romans restent fidèles à ce que l’on pourrait imaginer. Camilla Läckberg détaille juste ce qu’il faut pour donner envie de s’y rendre ou de s’imaginer les lieux.
Elle nous a habitués à des trames franchement tortueuses, mais avec La sorcière, elle a su imaginer plusieurs affaires imbriquées, des fausses pistes, des non-dits qu’on tente de deviner sans parvenir à atteindre le coin de la cible. C’est sa force, sa manière de nous faire languir ; tant mieux !
On ne ressort jamais d’un Läckberg sans ce sentiment que, durant une année, son prochain roman sera plus qu’attendu. Si on la définit comme la Reine du polar scandinave, l’avenir s’annonce radieux pour celle qui arrive à porter si haut sa couronne.