Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup pour coup, D. Lagercrantz
Millémium, Tome 5 : La fille qui rend coup pour coup, de David Lagercrantz (SW), Editions Acte Sud, 2017
Synopsis :
Une enfance violente et de terribles abus ont marqué à jamais la vie de Lisbeth Salander. Le dragon tatoué sur sa peau est un rappel constant de la promesse qu’elle s’est faite de combattre l’injustice sous toutes ses formes. Résultat : elle vient de sauver un enfant autiste, mais est incarcérée dans une prison de haute sécurité pour mise en danger de la vie d’autrui. Lorsqu’elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger Palmgren, les ombres d’un passé qui continue à la hanter resurgissent. Quelqu’un a remis à Palmgren des documents confidentiels susceptibles d’apporter un nouvel éclairage sur un épisode traumatique de son enfance.
Pourquoi lui faisait-on passer tous ces tests d’intelligence quand elle était petite ? Et pourquoi avait-on essayé de la séparer de sa mère à l’âge de six ans ? Lisbeth comprend rapidement qu’elle n’est pas la seule victime dans l’histoire et que des forces puissantes sont prêtes à tout pour l’empêcher de mettre au jour l’ampleur de la trahison. Avec l’aide de Mikael Blomkvist, elle se lance sur la piste d’abus commis par des officines gouvernementales dans le cadre de recherches génétiques secrètes. Cette fois, rien ne l’empêchera d’aller au bout de la vérité.
Avis 2.4/5
Personnages : 2/5
Décors : 3/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 3/5
Non, non, non et NON ! M. David Lagercrantz, quel sacrilège ! Où est passée ma petite Lisbeth ? Qu’en avez-vous donc fait ? Impossible de la reconnaître dans ce tome 5 !
S’il comptait reprendre les personnages de Larsson, là, c’est loupé – alors qu’il avait brillamment réussi pour le tome 4. Déjà, à part un peu de Blomkvist, de Salander et de Palmgren, les autres semblent apparaître par hasard, au détour d’une page. Lisbeth a un comportement qui ne colle pas avec les précédents écrits, ses discours également. Franchement, grosse déception. Les nouvelles individualités ressortent peu du lot, assez insipides.
Ce qui faisait le charme de la saga, à mes yeux, c’était les descriptions assez détaillés des scènes, la volonté de nous emmener dans le livre. Pas ici ! Que l’histoire se passe à Melbourne, Haïfa, Moscou ou Stockholm, on y verrait que du feu. Heureusement, il y a les noms des rues et des villes qui nous rappelent où se déroulent les faits…
L’histoire est somme tout assez banale, peu d’intrigue, qu’on suit avec un intérêt modéré. C’est plat, très plat, trop plat alors que Larsson arrivait justement à alterner les rythmes.
Pour toutes ces raisons, il en ressort trop peu d’émotions.
Globalement, Lagercrantz a hérité d’une Bentley et l’utilise comme une 4L. A mes yeux, il a même perdu son style pour arriver avec une structure peu alléchante. Pire, parfois, j’avais l’impression qu’il avait tapé les mots dans l’urgence, sans relecture passionnée, par devoir plus que par réelle volonté.
Millénium est un coffre-fort pour lequel on ne peut donner les clés à n’importe qui, n’importe comment…
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