Tu tueras le Père, S. Dazieri
Tu tueras le Père, de Sandrone Dazieri (IT), Robert Laffont, 2015
Synopsis :
LE PÈRE EST LÀ, DEHORS, QUELQUE PART.
LA CAGE EST DÉSORMAIS AUSSI VASTE QUE LE MONDE,
MAIS DANTE EST TOUJOURS SON PRISONNIER.
Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de huit ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière.Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas à l’hypothèse du drame familial et fait appel à un expert en disparition de personnes : Dante Torre. Kidnappé enfant, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier qu’il appelle « le Père ».Colomba va le confronter à son pire cauchemar : dans cette affaire, Dante reconnaît la signature de ce Père jamais identifié, jamais arrêté…
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Sandrone Dazieri. Un auteur à retenir de toute urgence ! Comment m’avait-il échapper jusqu’ici ? Aucune idée ! Pour mon plus grand bonheur, à présent, je l’ai découvert.
Avec des personnages léchés qui sont louches ou qui mettent le doute, Dazieri a tapé un grand coup dans le monde du thriller. Le tandem principal sort aussi des sentiers battus. Si Colomba et Dante souffrent d’un même syndrome, leurs caractères mettent une sacrée pagaille. La femme n’est pas le genre à qui l’on souhaite se frotter et quant à Dante, hé bien, c’est Dante ! Le résumer en peu de mots serait insultant.
Mieux encore que les protagonistes, unscénario où l’on peine à distinguer complot de folie, bien du mal, réel de rêve éveillé. Le dosage parfait nous tend à l’extrême, nous pousse à découvrir davantage l’intrigue.
Dazieri a réussi le thriller idéal qui ne peut pas passer inaperçu.