Je suis Pilgrim, T. Hayes
Je suis Pilgrim, de Terry Hayes (US), Editions JC Lattès, 2014
Synopsis :
Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un zoologiste, père de famille, décapité en public sous le soleil d’Arabie Saoudite. Le directeur adjoint d’un institut médical énucléé en Syrie.
Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un dénommé Pilgrim.
Pilgrim n’existe pas officiellement.
Sous ce nom de code se cache un homme qui, autrefois, a dirigé une unité d’élite des services secrets et qui, avant de se retirer dans l’anonymat le plus total, a écrit un livre de référence sur la criminologie et la médecine légale.
Un homme rattrapé par son passé d’agent secret.
Un thriller d’espionnage exceptionnel, mélange de Homeland et de Jason Bourne.
Avis : 4.6/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 3/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Alors lui, depuis le temps qu’il trainait dans ma PAL, il fallait bien qu’un jour il y passe ! Après avoir tenté de le lire à deux reprises – 200 pages, puis 100 pages -, et suite à bien des conseils, je me suis accroché à ce monstre jusqu’à ce qu’il m’intéresse. Bien m’en a pris au final et belle, très belle surprise ! Car si le début est d’une longueur atroce et monotone, les deux derniers tiers n’en demeurent pas moins haletants.
Quel mélange Hayes a-t-il opéré ? On parle de Homeland et Jason Bourne… Personnellement, ce serait plus un fond de la série Le bureau des légendes, un Pilgrim légèrement Equalizer sur les bord et un brin de Unthinkable en épice.
Avec des personnages minutieusement décrits (presque trop parfois), on se voit plonger dans des histoires totalement asymétriques qui, un beau jour, s’aligneront parfaitement. Même s’il faut attendre horriblement longtemps pour ce faire, la chimie tape fort, le tout armé de cliffhangers dont l’auteur raffole et qui poussent à en savoir davantage.
Une belle pépite, Je suis Pilgrim est à remettre entre toutes les mains avides de dénouer des histoires d’espionnage.