Le cinquième Evangile, I. Caldwell
Le cinquième Evangile, de Ian Caldwell (USA), Editions Acte Sud, 2016
Synopsis :
En 2004, au Vatican, Alex et Simon? deux frères, l’un prêtre catholique de l’Église d’Orient, l’autre prêtre catholique de l’Église d’Occident ? sont emportés dans la tourmente après un meurtre lié à l’imminence d’une révélation retentissante relative à la relique la plus fascinante et la plus contestée de la chrétienté, le Saint-Suaire de Turin. À travers l’enquête parallèle et clandestine que mène Alex pour sauver son frère, accusé du pire péché qui soit, l’auteur explore le Vatican, et les Évangiles, de manière inédite.
Avis 2.4/5
Personnages : 2/5
Décors : 4/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 2/5
S’il a fallu dix ans à Ian Caldwell pour rédiger Le cinquième Evangile, il n’en reste que ce beau livre de plus de 500 pages ne m’a malheureusement pas plus enchanté que ça.
Pour être plus clair : des personnages à profusion mais assez creux, avec des comportements parfois étranges.
Seuls les décors m’ont plu car ce huit-clos se déroule au Vatican et l’auteur nous offre une belle visite guidée des lieux. Le fil rouge m’a l’air bien mou, les protagonistes avançant à une vitesse telle qu’un escargot la trouverait à sa hauteur. Si vous désirez ressentir beaucoup d’émotions, lisez plutôt le programme TV.
Arrivé à la fin, voilà ma première réaction : tout ça, pour ça !!! Oui, car la déception est la hauteur du travail qu’à dû accomplir Ian Caldwell : énorme. Venant des éditions Actes Sud, voilà sans le livre que j’ai le moins apprécié depuis fort longtemps.
Roman à éviter à mon avis, sauf si la religion vous attire assez pour tenter une théorie du complot creuse…