Si tu me voyais comme je te vois, N. Sparks
Si tu me voyais comme je te vois, de Nicholas Sparks (US), Editions Michel Lafon, 2016
Synopsis :
Colin Hancock joue sa dernière chance. À vingt-huit ans, son passé est une succession de drames et de mauvais choix. Au moindre faux pas, c’est le retour à la prison qui l’attend. Bien décidé à changer de vie, il se consacre à corps perdu à ses études, du moins jusqu’à ce que l’amour s’en mêle.
Enfant d’immigrés, Maria Sanchez s’est faite toute seule et est devenue une brillante et ambitieuse avocate. Cette beauté brune peut être fière de son parcours sans fautes. Pourtant, quand ressurgissent les blessures du passé, la voilà contrainte de tout quitter pour rentrer auprès des siens qui n’ont que faire de sa réussite et de la vie qu’elle s’est créée.
Mais l’amour surgit sans crier gare… Une rencontre fortuite sur une route pluvieuse va bouleverser le destin de ces deux jeunes gens tourmentés. Face au spectre de la violence et de la haine, leur amour naissant défiant tous les pronostics pourra-t-il être assez fort pour les sauver d’eux-mêmes ?
Avis 3.4/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 3/5
Après avoir lu des polars d’une noirceur absolue, je comptais chercher de la douceur et un peu d’amour avec ce livre de Nicholas Sparks.
Au début, oui, on y trouve un semblant d’idylle, mais aussi des gens sérieusement dérangés en col blanc. L’histoire d’amour à proprement parler ne dure pas bien longtemps avant que tout ne tourne autour d’une enquête. Bref, cela tourne au roman policier plus qu’à l’ordinaire avec cet auteur.
Premier défaut, et pas des moindres : le bouquin. Physiquement, il pèse presque 1kg, nécessitant donc des poignets de joueur de tennis pour survivre à 1h de lecture paisible.
Autres point sombres : la trame de l’histoire d’une lenteur peu nécessaire, des rebondissements moyens et bien des passages longs à n’en plus finir. De ce fait, peu d’émotion alors qu’on aurait pu vivre un roman à émotions-yoyo avec ces personnages.
Un Nicholas Sparks décevant, trop moyen comparé à ce qu’il nous a habitués à découvrir à ses côtés.