La traque, R. Thorp
Le traque, de Roderick Thorp (USA), Editions Sonatine, 2014
Synopsis :
Un tueur dévoré par des pulsions incontrôlables. Un flic hanté par sa proie. Deux obsessions irrépressibles pour un chef-d’œuvre du thriller.
Août 1982. Phil Boudreau, détective de la brigade des mœurs de Seattle, est appelé en urgence dans une des banlieues de la ville. On vient de retrouver le corps d’une jeune femme dans la Green River. Les services de police présents sur les lieux ne lui demandent qu’une chose : identifier la victime, qui semble être une de ces jeunes prostituées que son travail l’amène à fréquenter. Boudreau la reconnaît et pense immédiatement à un suspect possible, Garrett Richard Lockman. Mais le rapport qu’il envoie à sa hiérarchie, dans lequel il fait état de ses soupçons, est enterré sans qu’il en connaisse la raison. Bientôt, les victimes se multiplient dans la Green River, presque toutes de jeunes prostituées de la ville. Mis à l’écart des investigations, Boudreau décide de mener seul une enquête clandestine qui va durer près de dix ans, au rythme de surprises et de rebondissements spectaculaires, jusqu’à une conclusion totalement inattendue. Face à lui, un tueur aussi manipulateur qu’insaisissable, le pire cauchemar d’une ville aux abois.
Inspiré par le tueur de la Green River, qui a fait près de cinquante victimes dans les années 1980, Roderick Thorp nous offre dans ce thriller aussi captivant qu’ambitieux l’une des figures du mal les plus fascinantes depuis Hannibal Lecter. Aussi sommes-nous très heureux, après Au-delà du mal de Shane Stevens et Il de Derek Van Arman, de vous faire découvrir ce chef-d’œuvre, publié en 1997 aux États-Unis, et inexplicablement inédit en France jusqu’aujourd’hui.
Roderick Thorp, mort en 1999, a écrit quatorze romans, dont Le Détective et Die Hard, tous deux adaptés au cinéma. La Rivière est son dernier livre, le premier publié en France par Sonatine Éditions.
Avis : 5/5
Personnages : 1/5
Décors : 2/5
Trame : 1/5
Emotion : 1/5
Globale : 1/5
Sans doute une erreur de casting de la part des Editions Sonatine. C’est les yeux fermés que j’ai commencé ce livre, Sonatine représentant facilement un très bon livre. Mal m’en a pris… Un roman se disant thriller, rédigé à une autre époque, d’où un décalage énorme.
La taille du pavé méritait d’y prêter attention : 720 pages ! Ok, généralement, je donne 100 pages à l’auteur pour me donner envie de poursuivre. Là, j’ai compté très large. A 100, je m’ennuyais ferme. A 200, je me suis dit qu’il serait judicieux de sortir mon chien pour me passer le temps plutôt que lire. A 300, j’ai soupiré, profondément ! Et à 400, j’ai abandonné…
Pour ma part, il n’y a malheureusement rien à retenir de cette expérience ; à part ne pas faire confiance aux éditeurs !