Un prisonnier modèle, P. Cleave
Un prisonnier modèle, de Paul Cleave (NZ), Editions Sonatine, 2016
Synopsis :
Après Un employé modèle, le Boucher de Christchurch revient pour sauver sa peau.
Joe Middleton s’est tiré une balle dans la tête. Par malheur, il s’est raté et a atterri à l’hôpital, escorté par une horde de policiers qui se demandent déjà s’ils n’auraient pas mieux fait de l’achever discrètement. Peut-être en effet auraient-ils dû.
Un an plus tard, Joe est toujours derrière les barreaux d’un quartier de très haute sécurité, accusé d’une série de meurtres plus horribles les uns que les autres. En attendant son procès, qui doit s’ouvrir quelques jours plus tard, il s’apitoie sur les vicissitudes de sa vie de détenu et tente encore de se faire passer pour un simple d’esprit auprès des différents experts en psychiatrie.
Mais pour ceux qui connaissent mieux Joe sous le nom du Boucher de Christchurch, seule une mort rapide est souhaitable. À commencer par son ex-complice qui compte bien le faire abattre avant son entrée au tribunal ; Raphael, le père d’une de ses victimes, qui veut plus que tout au monde voir Joe payer ses crimes ; ou encore Carl Schroder, l’ancien policier qui a arrêté le tueur en série…
La suite d’Un employé modèle : du Cleave… pur sang ! Des scènes violentes qui secouent, un humour férocement noir, une intrigue aux multiples rebondissements. Que les âmes sensibles s’abstiennent… et que les autres plongent avec délices dans ce récit inoubliable où notre serial killer préféré devient à son tour une cible. Jubilatoire !
Avis : 5/5
Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5
Dans Un prisonnier modèle, Paul Cleave a réussi à incorporer tous ses personnages loufoques du passé. Le personnage principal n’est autre que Joe Middleton (rien à voir avec Kate), le boucher du Christchurch. Si dans Un employé modèle il faisait le malin, ce n’est plus le cas ici. En effet, il va se trouver dans des situations très peu à son avantage ! Des rires, encore des rires, une pointe de dégoût, voilà ce qui résulte de cet humour noir, particulier et impitoyable.
En finissant le roman, j’ai remarqué que la vitesse du récit était très lente. Pourtant, cela ne m’a pas dérangé tant cet auteur m’enchante et m’enchantera toujours.
Les éditions Sonatine auront encore de beaux jours avec un Cleave à ce niveau.