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Fétiches, M. Hayder

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Fétiches, de Mo Hayder (UK), Presses de la Cité, 2013

Synopsis : 

Les patients de l’établissement psychiatrique de haute sécurité Beechway sont très sensibles à la suggestion. Une hallucination peut se répandre tel un virus. Aussi, lorsque plusieurs malades se donnent la mort après s’être atrocement mutilés, le fantôme de « la Maude » ressurgit. Selon la légende, à l’époque où Amberly était une maison de redressement, une surveillante sadique surnommée Sœur Maude terrorisait les pensionnaires. Son spectre n’aurait depuis cessé de hanter les lieux, et aurait fait au fil des années de nombreuses victimes. Soucieux de protéger ses patients mais aussi de mettre fin à l’hystérie collective qui gagne même son équipe, AJ, infirmier en chef, décide de faire appel au commissaire Jack Caffery. 

Avis : 3.2/5

Personnages : 4/5
Décors : 4/5
Trame : 3/5
Emotion : 2/5
Globale : 3/5


Nouvelle auteure dans ma bibliothèque dont j’ai à plusieurs reprises croisé ses livres. Cela me paraissait bien glauque, un peu chattamiste sur les bords, donc pourquoi pas tenter le coup ?

On m’avait averti que c’était très noir… Mais quand vous avez lu du Paul Cleave ou du Maxime Chattam, Mo Hayder ressemble davantage à un enfant de choeur ! Si le début m’a assez enchanté, le reste m’a clairement laissé pantois.

Les deux points très forts à mes yeux sont à chercher du côté des personnages bien ficelés. Chacun a sa voix, son caractère et on les distingue facilement. J’ai apprécié les décors riches et variés et très bien décrits. Si cela ralentit l’histoire, l’auteure n’en a pas trop fait non plus.

Dans le roman, on suit deux enquêtes en parallèle. L’une m’a ennuyé au plus haut point, et la principale ne m’as pas rendu accroc très longtemps. Si le tout est bien ficelé, il manque cruellement de cliffhangers, voire de rebondissements simples. Le terme « thriller » n’est donc pas approprié à mon goût.

De ce fait, aucune sueur ou appréhension, pas de dégoût ou d’amour clair. Quelques frémissements parfois, sans plus.

Ayant également acheté Viscères, j’espère que Mo Hayder aura comblé le manque que j’ai ressenti au fil des 500 pages. Livre moyen, passable mais sans plus.