Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, J. Jonasson

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson (SW), Presses de la Cité, 2013

Synopsis : 
Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…

Avis 5/5 :
Voilà quelques jours, un ami me rendait visite et a posé ce livre sur ma table. Auparavant, je n’en avais jamais entendu parler. Mais il me confia que le style allait me plaire à coup sûr. Allons-y donc !
Le point commun entre : de Gaulle, Franco, Truman, Mao Tsé-toung, Churchill, Staline, Lindon B. Johnson, Kim Jong-il, Oppenheimer, H. Einstein, la bombe A, mai 68, Arzamas-16, Brejnev et Nixon ? Facile, un seul homme, centenaire : Allan Karlsson.
A travers la moitié du livre (1 chapitre sur 2), on découvre toute l’histoire de cet homme expert en explosifs, bourru, maladroit, cynique au possible et ma foi, qui a sa propre conception de la vie.
L’autre partie de l’histoire se déroule au présent et nous pouvons suivre son évolution depuis qu’il a décidé de fuir sa maison de retraite pour aller où le vent le portera, de rebondissements en rebondissements, plus loufoques les uns que les autres. Une mallette avec 50mio de couronnes, un gang de paumés, des cadvares qui s’empilent par erreur et disparaissent…
Un véritable chef-d’oeuvre peint par Jonas Jonasson, un road trip façon Forrest Gump suédois que j’ai apprécié particulièrement. Après les 500 pages, j’ai reposé ce sésame en regrettant déjà de devoir quitté ses personnages qui m’ont tant faire rire. 
Lecture à avoir dévoré à tout prix !